Linstable Photographie

Landon Jean-Michel

Biographie

Landon Jean-Michel

linstable photographie

Jean-Michel Landon naît le 15 mars 1978 à l’intercommunal de Créteil, un jour d’hiver particulièrement froid et enneigé. Sa mère lui relate que “tout était blanc” à sa sortie de l’hôpital. C'est dans cette ville de la banlieue sud qu’il fait son apprentissage de la vie. Rêveur et débrouillard à la fois, il slalome entre l’école et les différents quartiers qu'il connaît par cœur.
Constamment en mouvement, Jean-Michel ne tient pas en place, c’est d’ailleurs ce qui lui vaut le surnom de “L’instable”. Il a besoin d’être animé par des passions, moteurs essentiels à son existence. Tour à tour, il s’essaye au skate-board, au ping-pong, au basketball, puis il s’oriente vers la boxe anglaise. Avec des potes, il crée le crew CSV, essentiellement composé de tageurs, et fait partie des premiers à rejoindre le collectif BIS. En 1997, il forme un groupe de rap, puis devient entrepreneur en 2000, lorsqu’il sort sa marque de streetwear. Après un bac littéraire en poche et des études en psycho non abouties, il décide de travailler dans l'animation sociale. Il se diplôme et s'oriente progressivement vers le métier d'éducateur spécialisé. Le déclic pour la photographie a lieu en décembre 2011, lorsqu'il apprend que la cité des "Petits-Prés Sablières, dans laquelle il travaille depuis 10 ans va être entièrement démolie. Fasciné par l'être humain, au cœur de ses clichés, il décide d'entreprendre un travail de mémoire. Cela lui prend 9 ans pour rendre hommage aux habitants de cette cité, et du quartier Echat, également situé dans cette commune. Jean-Michel se définit comme un photographe humaniste et social. Il se sert de son appareil pour mettre en lumière les oubliés. En juin 2018, avec son ami Elpidio Sitti, Il publie en auto-édition son premier ouvrage photographique intitulé “Une aventure inattendue”, dédié à son reportage dans les quartiers. 44 ans, après des documentaires photographiques dédiés à des réfugiés, ou encore des mères isolées, il part au Maroc pour photographier la vie dans un orphelinat. Le 27 mars 2022, il sort son deuxième ouvrage photographique, "L'Atlas Kinder, le village Dar Bouidar”, et décide de reverser l'intégralité des bénéfices à la fondation "Les enfants de l'Atlas", qui s'occupe de ces orphelins.

J’ai naturellement pris le créneau de la photographie humaniste et sociale, dont ma définition s’inscrit dans la continuité de mes pairs. Elle témoigne de différentes problématiques sociales et met en lumière celles et ceux que j’appelle les oublié-es.
L'ouvrage photographique intitulé "Une aventure inattendue", sorti en 2018, ayant pour thématique la vie des habitants des quartiers populaires, ou encore mon travail auprès de mères isolées, (réalisé en partenariat avec le Palais de la Femme) témoignent de cet engagement.

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Anamnèse -9